Femme politique et militante féministe
Née en 1964, Fadela Amara s’engage dès son plus jeune âge dans son quartier, puis en politique, pour défendre l’égalité et la justice sociale.
Figure engagée pour les droits des femmes et contre les discriminations
Elle grandit à Clermont-Ferrand, où elle est confrontée dès son enfance aux inégalités sociales et aux discriminations. Son engagement prend racine dans les injustices qu’elle observe autour d’elle, notamment envers les femmes des quartiers populaires.
Dès l’adolescence, elle milite au sein de mouvements associatifs et politiques, défendant l’égalité et la justice sociale. Elle s’investit d’abord dans la lutte contre le racisme et l’exclusion, avant de se consacrer à la cause des femmes, dénonçant les violences sexistes et les oppressions subies dans certains milieux.
Ainsi, son engagement prend racine dans son vécu et dans les réalités des quartiers populaires. Elle lutte contre le sexisme, les violences et le contrôle social qui pèsent sur de nombreuses femmes.
Fondatrice de "Ni putes ni soumises"
En 2003, elle fonde Ni putes ni soumises, un mouvement féministe qui éclot dans le sillage de l’affaire Sohane Benziane, jeune fille brûlée vive par son ex-compagnon. Cette initiative vise à libérer la parole des femmes et à combattre les violences et les pressions sociales qui entravent leur émancipation.
Avec Ni putes ni soumises, elle sensibilise l’opinion publique aux violences subies par les femmes et milite pour une société plus égalitaire. Son combat dépasse les frontières françaises et s’inscrit dans une dynamique féministe internationale.
En 2007, elle devient secrétaire d’État à la Politique de la Ville, où elle porte des mesures en faveur de l’égalité des chances et de la mixité sociale.