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Portrait n°1

Françoise Vergès

Politologue, Historienne et militante féministe décoloniale française



Né en 1952, elle grandie à La Réunion, inspirée par les combats politiques de ses parents, et de son oncle, avocat et militant politique franco-algérien.

Proue du féminisme décoloniale...


C’est quoi le féminisme décolonial ?


C’est un féminisme intersectionnel qui vise la convergence des luttes, contre le sexisme, racisme, capitalisme et impérialisme. Il s’inspire du black feminism (1960-70).

Françoise Vergès plaide pour une histoire du féminisme moins occidentalo-centrée, qui porte le regard sur d’autres femmes que des femmes blanches.


Elle met également le doigt sur l’invisibilisation d’une partie de la population dans l’art - au théâtre et dans les musées, en tant que tout social - le personnel visible et invisible.

Elle insiste sur l’importance de ce sujet, qui devrait être abordée à l’école - pour une histoire et des narrations moins européano-centrées.

Elle dénonce le harcèlement - moral, sexuel, racial - dont les avancées sont encore attendues.

L’art - avec une meilleure représentation - peut faire évoluer les mentalités au sein de la société, sur le genre et la couleur de peau.



À retenir 

Justice et droits pour toutes.

Le féminisme doit être un mouvement et une libération de TOUTES les femmes. Attention au féminisme pensé comme universaliste qui exclut et invisibilise, entre autres, la lutte des femmes racisées et/ou exilées.

À lire 

Un féminisme décolonial, Françoise Vergès, La Fabrique, 2019.

À écouter 

Le féminisme, quelle histoire ?! La Grande Table idées, Radio France